PARIS SPORTIFS : LOI DE MURPHY POURQUOI TOUT VA MAL
Est-ce que tu as déjà entendu parler de la Loi de Murphy ?
Rien à voir avec Eddie Murphy, tu sais le flic de Beverly Hills ou le Professeur Foldingue…
Là je te parle de Edward Murphy, car c’est un des premiers à avoir parlé de ça.
Tu sais l’impression que, quand tu es au supermarché ou dans les embouteillages, c’est la file d’à côté qui avance plus vite.
Quand tu fais tomber la tartine, elle atterri du côté du beurre.
Quand tu vas au restaurant et que c’est toujours ta table que le serveur oublie.
Quand tu invites tes potes à une soirée pizza foot et que la pizzéria est fermée ou que la télé a décidé de ne pas marcher ce soir là.
Etc…
C’est ça, la Loi de Murphy.
Cela part du principe (pessimiste) que tout ce qui est susceptible de tourner mal, tournera mal et que (le meilleur comme) le pire doit forcément arriver à quelqu’un.
Et évidemment, elle existe dans les paris sportifs.
Et le parieur débutant, amateur ou en manque de confiance (et d’expérience) a toujours l’impression que cela tombe sur lui.
Le but à la dernière minute…
Les 20 tirs cadrés sans marquer le moindre but…
Le pénalty imaginaire ou le but sur hors jeu validé…
Mais aussi, le super pronostisqueur (tipster) dont tout le monde parle, celui qui a des résultats de dingue.
Et qui, comme par hasard, commence à perdre à partir du moment où on le suit…
Et qui bien sûr, se remet à gagner dès qu’on arrête de le suivre…
C’est ça la Loi de Murphy dans les paris sportifs.
Alors pourquoi cette impression?
L’explication est purement psychologique.
La première, c’est parce qu’on se focalise sur le court terme, on voit le problème à l’instant T et on a l’impression que le monde entier se retourne contre nous.
La seconde, c’est parce que les choses négatives de la vie (ici la perte d’un pari) ont beaucoup plus d’impact au niveau émotionnel que les choses positives. Et c’est surtout que les sentiments associés aux choses positives durent beaucoup moins longtemps.
La dernière, quand on pense négatif, on attire le négatif. Si tu penses qu’une mauvaise chose va arriver, il y a de grandes chances qu’elle arrive.
Exemples :
Si quelqu’un te dit que tu es quelqu’un de bien et de sympa, ça va te faire plaisir le temps de la discussion, voire 5 minutes après et puis tu vas passer à autre chose.
Si tu as une augmentation de salaire, tu vas te dire que c’est mérité, normal. Tu vas être content pendant 3/4 jours.
Si tu as une soirée de prévue et que tu te dis que ça va être cool, en général, ça va l’être.
Alors que, si quelqu’un t’insulte et te critique méchamment, tu vas mal le vivre et y repenser pendant toute la journée, voire beaucoup plus longtemps jusqu’à même te sentir mal chaque fois que tu croiseras la personne.
Ou si tu n’as pas d’augmentation et que tu estimes que c’est injuste, tu vas te sentir mal, être énervé et ressasser le truc pendant plusieurs semaines.
Enfin, si tu pars à une soirée en te disant que tu vas t’ennuyer, tu risques de ne pas te mettre dans l’ambiance et de vraiment passer un sale moment, qui peut être très, très, très long…
Il faut comprendre qu’un pari gagné ne te fera jamais vibrer aussi longtemps que ce qu’un pari perdu va te ronger si tu as une vision court terme.
Tout comme tu ne feras pas attention quand ta file à la caisse avance plus vite, quand le serveur s’occupe bien de toi et que tes paris seront gagnants grâce à un but à la dernière minute…
J’espère que ces exemples t’auront aidé à comprendre que c’est ton approche et ton mental qui feront la différence dans les paris sportifs.
Je t’invite vraiment à partager ce message à quelqu’un qui voit toujours les choses en noir autour de toi dans ses paris sportifs.
Car parfois, il suffit de lire les phrases de quelqu’un d’autre pour avoir le déclic et révéler certaines choses en soi.
Et c’est ce que j’essaie de faire avec ces conseils quotidiens : révéler et réveiller le parieur gagnant qui sommeille en toi.
Merci d’avance pour le partage.
A demain.