J’arrête les paris sportifs
“J’arrête les paris sportifs.”
C’est le message que j’ai reçu hier de la part d’un abonné.
Plus exactement, voilà ce que j’ai reçu :
“J arrete les paris sportifs ( encore trop foufou niveau mises:)
Je n ai pas encore le mental
Et mes etudes sont surement + importantes;)
Ce fut un plaisir de te rencontrer et de te parler;)
Bonne journée:)”
Ce membre a sûrement fait le bon choix.
Pour quelqu’un d’aussi jeune, à peine 20 ans…
Il a gagné énormément d’argent.
Il en a perdu beaucoup aussi.
C’est le problème quand on en gagne beaucoup…
On a tendance à s’emballer et croire qu’on est invincible.
Mais il reste conscient de ses failles : la gestion des mises et des émotions.
Il n’a pas seulement choisi d’arrêter les paris sportifs.
Il a choisi d’arrêter de lutter contre quelque chose qu’il ne maîtrise pas.
Qu’il n’est pas arrivé à dompter malgré ses efforts.
Et qui, au final, le fait trop souffrir mentalement.
Ce qui me fait plaisir là-dedans ?
Il a choisi de se focaliser sur d’autres objectifs plus importants pour son avenir.
Pourquoi ?
La frustration d’un résultat c’est quelque chose, mais ça passe.
La souffrance morale quant à elle, elle s’installe dans ton esprit,, dans ton corps, elle déborde sur le reste.
Elle te ronge.
Et ça, c’est vraiment néfaste.
Il a donc pris une décision courageuse : arrêter.
C’est difficile.
Surtout quand on aime ça.
Surtout quand on y a consacré beaucoup de temps et d’énergie.
Mais c’est certainement la plus sage décision qu’il pouvait prendre.
Et je suis fier de lui pour ça.
Ce n’est pas un échec.
C’est au contraire une libération qui va lui faire un grand bien d’ici très peu de temps.
Pourquoi je te raconte ça ?
Pour te sensibiliser à une situation qui pourrait t’arriver ou à quelqu’un de ton entourage.
Car ce n’est pas le seul dans cette situation.
On n’est pas tous fait pour les paris sportifs.
S’acharner n’est pas la bonne solution.
Cela doit avant tout rester un plaisir.
Et un plaisir sain.
Garde en tête que…
Quand le rapport plaisir / souffrance est trop déséquilibré il est temps d’arrêter.
Je te laisse méditer là-dessus et je te dis à demain pour le bilan de la semaine.