Analyse béton et pari perdant quand même
Cette semaine on va parler d’analyse de matchs.
Peu importe le sport, car ça n’a aucune importance.
Pour ça, j’aimerais commencer avec une citation d’un des psychanalystes les plus connus après Freud, Jacques Lacan qui a dit un jour :
“L’analyse ne change rien au réel.”
Que faut-il comprendre ici et comment l’adapter aux paris sportifs ?
C’est plutôt simple en fait…
Tu as beau faire la meilleure analyse du monde, avec les meilleurs sites, les meilleurs outils, les statistiques les plus poussées, les informations les plus précises…
Quand le match commence, tout peut arriver !
Les statistiques parlent du passé.
Les informations et absences du présent.
Pas du futur.
Si c’était si simple de le prévoir, on serait tous des parieurs gagnants.
Donc ne soit pas trop dur avec toi même sur tes paris perdants.
Ne sois pas non plus trop fier de toi sur tes paris gagnants.
Essaie plutôt d’être le plus objectif possible sur ton analyse.
Est-ce que tu avais tous les détails ?
S’il te manquait une info, quand et où aurais-tu pu la trouver ?
As-tu fait une erreur, un oubli ?
Est-ce que le scénario du match s’est déroulé comme prévu ?
Est-ce qu’une équipe a eu beaucoup de réussite ? De la maladresse ?
Pour conclure à la fin sur “est-ce que ton analyse était vraiment bonne” ?
L’idée, c’est d’apprendre à trouver ce qui ne va pas et de le corriger pour la prochaine fois.
En vouloir aux joueurs ou à l’arbitre ne sert à rien.
T’en vouloir à toi même non plus, sauf si tu as vraiment une bonne raison.
Certains diront :
“C’est pour ça qu’il vaut mieux attendre le live pour parier, voir comment le match se passe.”
Ou encore :
“Un carton rouge à la 30e minute et toute ton analyse s’envole…”
C’est pas faux.
Mais bon…
Tout le monde n’a pas forcément envie, ni le temps de faire du live.
Et ça peut se comprendre.
L’un et l’autre demandent quand même une analyse.
Et que ce soit en pré-match ou en live, les stats disent certaines choses mais la réalité va parfois en dire une autre.
On le sait très bien, on l’a tous déjà vécu.
Ça s’appelle juste le sport.